Biographie (écrit par Victor Zorbas)
“Je suis né à l’île de Rhodes en Grèce. Mon père était un juif Grec de Thessaloniki et ma mère une juive de Izmir en Turquie. A cause de la deuxième guerre mondiale ma famille était obligée de se réfugier en Turquie qu’elle était neutre. C’est pendant mon séjour que je apprend à vivre comme un membre d’une minorité dans une communauté hostile. J’avait fait mes études primaires dans l’école juive (L’alliance Israélite) et des études plus hautes dans les écoles catholiques de Saint Joseph des Frères. Après la guerre ma famille émigre dans le nouveau pays d’Israël. Après un court séjour dans le nouveau pays je me marie avec une Hollandaise et je décide de vivre en Hollande.
En 1960 l’Hollande connaît une prospérité économique et importe de main de travaille étrangers de la Turquie, Portugal, Maroc et Espagne. Peu de temps après l’arrivé de ses ouvriers étrangers on sent une atmosphère hostile pour ces étrangers qui forment une minorité et ils sont traites comme des citoyennes de deuxième catégorie. Vu mes expériences de ma jeunesse et connaissant les langues de ces immigrants je décide d’assister ces étrangers avec le but de résoudre leurs problèmes sociales, économiques et judiciaires. Je décide de faire des études de droit et sociologie. Malgré tous mes efforts de créer une vie meilleure pour ces immigrants dans un pays ou la tolérance, l’acceptation était minime ma vie devienne un enfer vu les résultats négatives. A cause de mon travaille avec ces immigrants qui demande des offres personnels je divorce de ma femme qu’elle n’accepte pas le point de vu d’aider ces malheureux.
En 1981, désillusionné, j’arrive en Crète. Pendant mon séjour je visite la petite île de Spinalonga ou les lépreux de Crête et de Grèce avaient vécu depuis 1903 a 1957. Pendant cette excursion on raconte que les lépreux avaient une vie acceptable et prospère.
Selon les dires les lépreux avait des petites maisons avec des jardins, un hôpital sur l’île avec des médecins et des infirmières, une salle de recréation, et aussi ils avaient une rue de marche ou ils pouvaient acheter tout et qu’ils avaient suffisamment d’argent.
Encore selon les dires cet argent venait d’un salaire payé par le gouvernement et le plus intéressant était que ces lépreux recevaient des visites de l’extérieur (membres des familles). Le seul inconvénient était la solitude.
Après avoir sentie l’atmosphère sur l’île et vu les ruines, cette histoire était peut être acceptable entre 1950 et 1957, après la découverte du médicament contre la lèpre ou la peur de la population était moins que dans le passé.
Après cette excursion une question le tracasse: quelle était le but de cette histoire? Est ce que l’être humaine à cause de la honte voulait oublier ou faire oublier la vrai histoire de ces lépreux? Pour trouver une réponse satisfaisante, je fait une recherche profonde sur la vie des lépreux racontée par le père Peerke Donders, qu’il avait travaillée pendant quarante ans dans la colonie lépreuse de Suriname et du père Damien, prêtre de l’ordre de Sacre cœur qui avait travaillé dans la colonie lépreuse de Kalaupapa á Hawaï, ou lui même devenu lépreux et décède dans la colonie lépreuse, et pas oublier l’histoire de la mère Teresa aux Indes. Toutes ces histoires prouvent que la vie des lépreux de Spinalonga n’était pas une vie comme on la raconte. En plus j’ai trouvé des survivants de Spinalonga, des témoignes de cette période, des documents et des photos. En comparent tous ces faits et mon expérience comme assistant social des minorités et les faibles dans nos communautés actuelles j’arrive a les conclusions suivantes :
- Qu’une partie de l’histoire de Spinalonga a été dissimulé pour des raisons inexplicables.
- Que l’histoire de Spinalonga et d’autres colonies lépreuses ne sont pas des histoires du passé, mais hélas aussi du présent que on ne peut pas les voir ou entendre, parce que nous sommes devenus des sourds et des aveugles a cause de notre prospérité actuelle.
- Que actuellement sur notre planète ils existe pas seulement des lépreux au sens propre, mais aussi au sens figure, si on voit comment on traite des malades portants de c.i.d.a., des handicapées, des vieillards, et pas oublier des étrangers et des minorités.
C’est pour ces raisons que j’ai écrit un livre qui a été édité et traduit en Français avec le titre ‘De Kalaupapa a Spinalonga’.”